Un documentar difuzat de canalul Arte si preluat pe YouTube in mai multe parti, aflate mai jos, releva faptul ca in spatele isteriei virusului A(H1N1) se ascund interesele industriei farmaceutice sau poate chiar altele. Documentarul a fost realizat de o echipa germana si difuzat exact in perioada controversei legate de cele doua tipuri de vaccinuri din Germania: unul pentru inalti oficiali si un al doilea pentru restului lumii, "poporul".
Grippe A, un virus fait débat
(Allemagne, 2009, 52mn)NDR, Réalisateurs : Jutta Pinzler, Stefanie Schwalfenberg
Depuis que la grippe A (H1N1) a été déclarée pandémie mondiale par l'OMS, les gouvernements du monde entier se sont lancés dans des achats massifs de médicaments et de vaccins. Prévention ou hystérie ?
Sur les 6,2 milliards d'individus que compte la planète, le virus de la grippe A (H1N1) en a tué jusqu'ici moins de 2 000 ; bien peu au regard des 100 000 personnes qui meurent de faim chaque jour dans le monde. Pourtant, avant même que les vaccins ne soient au point et que l'on soit certain de leur efficacité, des millions de doses ont été commandées par la plupart des pays. La dépense est-elle en rapport avec la menace réelle ?
Et comment l'Organisation mondiale de la santé (OMS) établit-elle ses seuils d'alerte ? Le 29 avril dernier, elle a en effet décidé de passer au niveau 5 d'alerte pandémique, stade qui permet de débloquer des crédits pour développer des vaccins. Puis, en juin, elle a déclenché le niveau 6, en déclarant la grippe A (H1N1) pandémie mondiale. Quelle est l'influence de l'industrie pharmaceutique sur ces décisions ? Rejoignant la position de Jean Ziegler, membre du Conseil des droits de l'homme à l'ONU, Wolfgang Becker-Brüser, l'ancien directeur du service chargé de la circulation des médicaments à l'Office pour la santé de la République fédérale d'Allemagne, soulève la question des intérêts commerciaux en jeu. D'autres critiques s'inquiètent de l'efficacité du Tamiflu et des vaccins. Certains s'interrogent même sur leur nocivité. D'autres se demandent enfin si, sur fond de crise financière et économique, le phénomène de la grippe A ne viendrait pas à point nommé pour les hommes politiques de tous les continents.
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